La Persistance de la Mémoire » (1931) de Salvador Dalí, une fête de surréalisme où le temps fait une sieste !
“Après avoir passé des années à chanter les rythmes, diviser le temps et jouer sur lui dans tous les sens, triolets, sextolets, mesures binaires et ternaires…
Je me rend compte depuis pas mal de temps de cette évidence :
Pourquoi mettre en cage et vouloir mesurer le mystère, le non mesurable ?
Joue et danse aux rythmes de tes propres pulsions, de la nature, du vent et de l’eau” GD
Créer sa musique – Etre dans un état
Défrichage ludique plutôt que déchiffrage
Musique, subtile alchimie du moment, du temps présent, du lieu présent, des personnes présentes, des intentions et pensées du moment.GD
Elasticité du Temps
Pour moi la Musique est respiration, vibration, changement d’humeur et et de rythmes en permanence
Musique et Temps ne sont pas certainement organisés et rythmés selon les bruyantes secondes, immuables et figées d’une horloge
ou d’un métronome débile
Si oui, cela est fait pour des musiques dites de variété, lucratives. G.Dalbis
As tu simplement l’idée d’imaginer ce que peut être la musique
quand elle n’est faite ni pour plaire aux rois, ni aux foules, ni aux critiques incompétents ?
Ni destinée à faire du business ?
Et surtout pas restituée par des sonorisations en carton malmenées par des oreilles en plâtre ? G.Dalbis
“Je ne cherche surtout pas à jouer sur un temps donné ou une mesure (4/4, par exemple) mais sur un «chant» bien plus long, fait de rythmes croisés alliant binaire, ternaire…où tout se mélange tout le temps.
Il existe des traités du rythme mesuré, il y a ceux qui mettent le rythme en cage ou avec des barrières…
Personnellement je prône le rythme non mesuré et le rythme libre aller vers le rythme aléatoire non mesuré, imprévisible
Ceci implique tout de suite le choix d’un jeu et d’une musique personnelle GD
“Chez moi, la batterie est libre, tambours résonnants et sauvages (non bridée, sans sourdine ou autres attributs genre scotch) et, comme tout instrument d’ailleurs, celle ci n’est surtout pas un instrument d’accompagnement, mais bien un instrument qui parle d’égal à égal avec les autres.
Cela implique tout de suite un choix musical radical…Partager et inventer de la musique.
J’ai choisi depuis de nombreuses années l’improvisation libre“ GD
La Danse prend toute sa force et son sens lorsqu’elle laisse écouter sa propre musique ( frottements, respirations, raclements…)
Je suis très surpris quand la Danse se sert de musique d’accompagnement, de CD, de musiques qui n’ont pas été crées pour cela, hors de leur contexte et de leur temps, au lieu de vraiment créer avec une musique vivante, en Live, qui lui est pleinement dédiée à chaque création….Bizarre, je n’ai jamais compris et je trouve cela désolant… G.Dalbis
On est pas obligé de danser sur des musiques mesurées avec tempo ! G.Dalbis
Ecoute la danse des arbres dans le vent
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