Parmi les critiques de presse voici
–2020 Stéphane Ollivier Jazz Magazine N°725
Raymond Boni met ici en oeuvre toutes ses qualités de conteur et de débatteur (écoute et répartie !) en reprenant le dialogue avec le batteur Gilles Dalbis, là où les deux hommes l’avaient laissé il y a trois ans à l’issue de leur précédent disque « Improvisation ».
Ici on pense particulièrement au très beau Selenite Blues….
Les deux musiciens inventent une musique à la fois sensuelle et abstraite, lyrique et animée d’une grande force d’incarnation
–2020 Jazz à Paris …
le jeu de Dalbis est fait de gestes épurés, à la manière des maîtres de l’encre de chine…. Boni est un gourmet du deploiement des sons…Ces 2 musiciens nous offrent de belles errances oniriques et de vraies gourmandises sonores…servies par une prise de son remarquable”
à propos du Cd Selenites one Kenichi dream / Son Marc Siffert
– Nicolas Beniés – Autour du Jazz
Raymond Boni, guitariste et constructeur de sonorités étranges dialogue avec Gilles Dalbis, batteur à la technique affirmée, pour construire un langage compréhensible par les Sélénites, habitants de la Lune. Une manière de rêver un autre monde et de s’échapper vers d’autres cieux ….
– Manu Plazza – Jazz in Clap / Coop
Intitulé One Kenichi Dream, le dialogue des deux improvisateurs se déploie dans une dimension onirique et narrative que soulignent certaines textures sonores, certains reliefs accidentés, certains espaces mouvants, étirés et ondulés, qui se succèdent comme des tableaux …… Ce duo improvise car c’est comme ça qu’on vit.
– Max Level – KFJC 89.7FM
Two french guys playing the soundtrack to what seems to be a dream story. Dalbis has a nice touch with the brushes. There are shades of Derek Bailey in Boni’s playing … Dalbis has surprising touches throughout the record … Perfect music for an oddbal dream like that.
– Jean-Michel Van Schouwburg – orynix-improvandsounds.blogpot.com
En compagnie d’un batteur échappé du jazz, Gilles Dalbis, Raymond Boni nous livre une collaboration bien sentie avec sa guitare branchée sur des effets, en se mouvant avec une belle assurance rythmique sur les vagues des moulinets du batteur. Un fameux jongleur. Dalbis joue l’essentiel en variant continuellement pulsations et balancements, laissant le clair de l’espace sonore aux métamorphoses du guitariste. Cette musique devrait attirer les amateurs de rock prog audacieux et de la mouvance post-rock. La qualité de l’enregistrement rencontre parfaitement les intentions des deux artistes. On applaudit.
– Jazz à Paris
Plus de trois minutes de touches aux balais ou sur la grosse caisse, en laissant les sons faire leur voyage dans des espaces vides, sans obstacles. C’est ainsi que débute “Kenichi flies to Selene ».
« Selenite Blues » surprend parce que c’est un blues, fût-il lunaire, quasi western crépitant, langoureux, sombre, cinématographique, avec des frappes éparses, des friselis, des bouts de rythmiques balisées, des coups de pinceaux sur les peaux et le métal.
Le jeu de Gilles Dalbis est fait de gestes épurés, à la manière des maitres de l’encre de Chine. Raymond Boni est un gourmet du déploiement des sons, des résonances multiples, des quasi percussions … Ces deux musiciens nous offrent de belles errances oniriques et de vraies gourmandises sonores servies par une prise de son remarquable.
– Didier Epsztajn
Deux musiciens en libre expression. Des rêves en expressions musicales, un partage bruissant pour faire reculer l’ombre de la nuit.
J’avais déjà apprécié un précédent disque ….
– Jazz à Paris
Un voyage dans les paysages lunaires, voilà l’invitation qui nous est faite. Mais de quelle Lune s’agit-il. Celle-ci est toute de résonances, et donc oui, oubliez vos cours de physique.
– musicologie.org
Le second opus du duo Raymond Boni / Gilles Dalbis, après Improvisations.
Deux vieux de la vieille de l’improvisation concrète, pas si loin de Pierre Henry. Tout commence avec « Kenichi flies to Selene », un long voyage lunaire de 15 minutes et un solo de batterie rejointe plus tard par la guitare saturée, réverbérée …
Mais where is Kenichi ? Vous le saurez en écoutant ce cédé à l’étrangeté vivifiante.
28 mars 2018 par Hubert Heathertoes ( NewZeland)
How much effort can you put into your work when you actually reside on a level of professional experience that could be divided between not just one person but a few?
Duo of Raymond and Gilles is a good example that might as an answer to that.
Two of a perfect pair highly skilled musicians that put a lot of work into revive quite stagnant genre of improvised music on their own terms.
With finesse and motoric energy to make it interesting. The flow of experimental jazz and echoes of RIO music as well as self-established artistic motto that is both unique and steers you away from well-trodden path of generic mistakes that mane improvised musicians make.
What is more important is the fact that the harmony between those two is close to create rhythms and clusters that is no longer improvisation per se but an interesting composition. Something that an improvised music should be.
Hubert Heathertoes ( NewZeland)
Traduction de la critique !
“Quel effort pouvez-vous encore faire dans votre travail, alors que vous êtes rendu à un niveau d’expérience professionnelle qui pourrait être partagée avec non seulement une personne, mais quelques unes?
le duo Raymond et Gilles est un bon exemple qui pourrait répondre à cela.
Une paire de musiciens hautement qualifiés qui dans leur propre langage investissent avec finesse* et énergie motrice, une somme de labeur conséquente pour renouveler une musique improvisée devenue au fil du temps stagnante.
Le plus important est que l’harmonie entre les deux musiciens puisse créer des rythmes et des mélodies qui ne sont pas de l’improvisation en soi, mais une composition intéressante.
Quelque chose que la musique improvisée devrait être”.
Hubert Heathertoes ( NewZeland)
– 14 mars 2018 Joe Mc Phee
Hello Boni and Gilles,BRAVO! Many thanks to you for keeping soulsalive in these difficult days. KEEP ON KEEPING ON!B ig love,
Joe Mc Phee
– 9 décembre 2017 par Didier Epsztajn à propos du CD Improvisations de Boni Dalbis
8 pièces pour guitares et percussions
Guitare acoustique et électrique pour Raymond Boni, batterie baguettes et batterie balais pour Gilles Dalbis.
Le monde étrange et envoutant des sonorités entrecroisées, et les sonorités des différentes cordes. Au pays de la liberté…
Cd Raymond Boni – Gilles Dalbis : Improvisations, enregistré en août et septembre 2016
– 1 et 4 avril 2017 Raymond Boni et Gilles Dalbis par Jean-Paul Gambier Magazine : Caravan#39
” Le guitariste Raymond Boni a été un des très proches de Gérard Terronès à qui nous rendons hommage ce mois-ci.
Un de ses complices, funambules de la production, expérimentateur de libertés.
A l’invitation du percussionniste Gilles Dalbis, il s’est prêté au jeu d’une nouvelle rencontre féconde entre guitares, batterie et percussions.
C ’était en août/septembre dernier, au bord des étangs languedociens et vient de donner lieu à la sortie d’un CD intitulé « improvisations ».
8 pièces ciselées à 4 mains, accords sensibles entre cordes et peaux.
Les fulgurances de Boni s’allient à la finesse de jeu de Dalbis, pour nous proposer un parcours nomade entre Stes Maries et Outre-Pyrénées.
Dans leur caravane en escale à Mèze, ces amateurs d’oursins nous offrent une musique qui ne manque pas de piquant.” J.P Gambier